
Le proverbe a oublié la météo. Théoriquement à cette période de l’année la nature offre de nombreuses ressources mellifères à nos abeilles (aubépines, ronces, framboisiers, sureau, thym, fleurs et bien sûr acacia, entre autres). Les essaims grandissent et accumulent leurs réserves. Nous pourrions donc espérer une première récolte début juin. Malheureusement 2016 défit toute logique. Les nuits sont restées froides et les jours très pluvieux. Mais l’abeille n’est pas du genre à se laisser aller ! Dès que les conditions sont favorables, toute la ruche se met au travail.
Rien de réjouissant pour l’apiculteur car en temps normal, un essaim travaille de 6h30 à 22h. Cette année, l’essaim est en activité de 11h à 19h. Le patron fait donc la tête…
Une année pluvieuse est une année à essaimage. Nous allons perdre un essaim. L’hypothèse la plus vraisemblable à cette disparition est que la mère Reine ne pond plus car elle est trop vieille ou que suite à l'essaimage, la remplaçante n’a pas pu être fécondée… Les autres ruches se portent plutôt bien.
Un essaim sauvage s’est porté volontaire pour remplacer la future ruche couleur bois (N°1). Il est venu tout seul s’enrucher dans une ruche vide dans le Vexin Français. Nous le laissons butiner à la campagne pour ensuite le mélanger avec le reste des abeilles devenues Parisiennes...
3 nouvelles ruches ont été installées pour compléter les 3 déjà présentes. Le rucher Saemes comprend donc maintenant 6 ruches sur le toit du parking Firmin Gémier 18e.
A cette époque de l’année, nous devrions déborder d’abeilles et de miel... Il faudra être patient. Une hausse a été posée pour que les abeilles se sentent à l’aise lorsque les conditions météo seront meilleures. Notre objectif de récolte se fera en fonction de la floraison du tilleul.